Page 142 - Le travail post-retraite
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Pourquoi le travail post-retraite est indispensable
l’État privilégie toujours la réponse structurelle contestée par les profes- sionnels et par Le Monde en dépit du pragmatisme de plusieurs ARS qui ont opté pour d’autres formules plus réactives et adaptées, notamment l’appel à la #Renforts-Covids (voir à ce sujet le rapport parlementaire Blanchet / Bournazel).
Gestion décentralisée et autonome
La création d’une réserve senior appelle une gestion décentralisée et autonome, à l’opposé de la gestion jacobine du ministère. Autre champ public, même problème de flux.
De longue date, l’Enseignement catholique a adopté des modes de gestion du personnel plus souples et plus réactifs que ceux d’un rectorat de l’Éducation nationale, notamment pour les suppléances. Ces sup- pléances font elles aussi appel à une réserve d’enseignants disponibles pour être assurées.
Et alors que, année après année, sans vrai progrès, les établissements d’enseignement publics subissent de fréquentes périodes de non-rem- placement, celles-ci sont l’exception dans le privé, à frais égaux sinon moindres, personnel à qualification au moins identique, mais gestion à visée de service plutôt que de contrôle.
Maintenir l’employabilité pour favoriser le réemploi
Le réemploi de retraités de la santé peut obliger à entretenir leur employabilité. Le rapport parlementaire Blanchet/Paris insiste sur la formation pour la mise à jour des connaissances et savoir-faire des réservistes. Crise ou pas, la Réserve pourrait ainsi être sollicitée sans délai et de manière fiable avec l’actualisation permanente des annuaires de professionnels recensés, l’actualisation de leurs compé- tences, de leur formation, de leur adaptation technologique, de leur mise à niveau.
L’expérience acquise lors de la pandémie de coronavirus y aidera avec le retour d’expérience des opérations de formation déclenchées dans l’urgence.
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